Lacs, mares et marais
L’Auvergne n’est pas concernée par de grandes zones humides. Par contre, elle possède sur certains plateaux de moyenne montagne de célèbres lacs naturels, issus généralement de l’activité volcanique et/ou de l’activité d’anciens glaciers (lac Chambon, du Guéry, Aydat, Montcineyre ou encore Bourdouze…) Les plus célèbres sont des lacs situés dans des cratères de volcans (appelés « maars »), comme le lac Pavin ou le Gour de Tazenat.
Les lacs de chaux
Ici, l'appellation " lac "peut être trompeuse ! En effet, les lacs de chaux désignent des petites zones humides temporaires (expliquant le terme lac), situées sur des « chaux », c'est-à-dire des plateaux basaltiques situés entre 500 et 900 mètres d’altitude dans la région d’Issoire et de Brioude (Lacs d’Espalem, Lac d’Issoire…). Ces formations naturelles sont uniques en France, car liées au substrat volcanique auvergnat.
Les mares et les marais
Certaines régions naturelles (Livradois, Combrailles, Planèze de St-Flour, plaine des Varennes, bourbonnais) sont concernées par des réseaux importants de mares ayant généralement une utilité récente ou ancienne (réserve, abreuvoir, lavoir, pièce à rouir le chanvre…).
Citons aussi les étangs, généralement construits par la main de l’homme au Moyen âge pour la pêche et l’alimentation de moulins du Livradois (étangs de Marchaud, de Riols, de Fargette…), des Combrailles (Etangs de la Ramade, de Tyx, de Pulvérières…) , de la plaine des Varennes, de la Sologne bourbonnaise.
Ces zones humides tendent à disparaître ou à se dégrader (asséchement, abandon…). Pourtant, elles sont le refuge d’une faune et d’une flore même sur les plus petites mares, permettant notamment la reproduction des libellules et des amphibiens.
Un inventaire des lacs de chaux et des mares sur le bassin versant de l'Alagnon a été réalisé par le CEN en 2020 : une synthèse est téléchargeable ci-dessous.